j'aime bien les vacances
Quand le temps s'étire. On se dit qu'on peut se permettre de ne rien faire, penser juste pour imaginer, stopper cette insupportable anticipation cérébrale, celle qui enlève le goût aux choses toute simples.
Place de la Bastille. les célèbres marches de la bastille sont à l'heure de pointe. les babas toutes en couleurs qui attirent les regard, leurs pieds trainent à terre. ou plutôt la bande d'étudiants comme il faut qui attend l'un d'entre eu pour une séance au mk2. Une impression d'isolement au milieu de cette foule, une sentation de sans retour, et une certaine tristesse. La séance de 20h30, des coups de feu, des mains qui se crispent, un corps qui sursaute. et puis, un rire.
et un diner au café, trop de vinaigrette dans la salade, plus assez de pain blanc. Profiter alors de la générosité de la voisine, qui grille la 5eme roulée depuis le début de son croque monsieur.
Pourquoi cette manie de mettre des télévisions dans les p'tits restos pas chers ? le foot, les clips de rai algérien, les pubs Bio de Danone (ou plutôt activia) maghrébisées, ça fait sourire, mais bon.
Et là je repense à il y a quelques années, à cette époque où j'aurais ris longtemps, où une idée comme ça aurait été reprise, réutilisée, brodée, sans peur de l'overdose. je me dis que c'est peut-être ça "grandir", choper ce foutu "sérieux", qui est là. toujours trop vite.
Tu parles..
Chewing-Gum
Ta voix résonne