le pas dans l'herbe que tu laisses
je tousse depuis une semaine, et entre les cuillères de sirop, derrière la bouteille rose, le bouchon où se cristallisent les grains de sucre mous. mous et collants comme le temps en ce moment. qui languit dans ce milieu de juilllet. le temps qui pèse lourd sur ma peau, qui fait mal. et les gens s'éloignent I. vers la croatie, T. en estonie. et je reste dans cette chambre jaune qui m'appelle sans cesse, elle sent que j'ai peur, elle sait que je ne vais pas oser, je ne veux pas affronter tout ce qu'elle dépose devant moi. toutes les questions que j'évite mais qui malgré moi me frôlent, me heurtent, de tous les côtés. de l'extérieur. l'essentiel cependant siège en dedans, et y reste, comme paralysé. intérieur
extérieur. extérieur massacreur. mon corps en haut d'une frontière. démêler mes pensées pour laisser passer. et écrire.
juste pour regarder si ça marche !