la bohème ce désespoir en café crème
je rentre de cette soirée chez G où les bouffées de cigarettes se mélangent aux verres couleurs fluorescentes, où les gens rient fort, où on mange des raisins puis des lasagnes et après des patisseries orientales achetées en face. Je rentre de cette soirée et entre la station liberté et l'École vétérinaire, là où le métro sort l'espace d'un instant du sous sol noir, et passe au dessus de la seine, et le plafond vert du wagon sépare divise en deux un autre espace plus célèste. à gauche les nuages clairs sur un fond noir sont d'une transparence froide et iréelle. à droite le brouillard blanc lacté me surprend mais déjà les lèvres sombres et épaisses du tunnel se referment sur le train, et les fronts posés sur la vitre sale ne sentent plus qu'une vibration éléctriquement régulière.
Tu parles..
la bohème ce désespoir en café crème
Ta voix résonne