les solidays.
l'aller en métro, nous quatre, chargées de sacs, des sourires, faire de grands pas en direction du camping, les docs qui tapent sur l'asphalte et nos épaules dénudées.
l'interview du mec d'nrj dans la file d'attente. monter les tentes pour fuire les averses. se plaire dans ces petites maisonettes, d'où on entend le grondement de l'orage, puis jean louis aubert qui chante -voilà c'est fini- et on a en les larmes aux yeux, les yeux emplis de toute cette magie. se dépécher pour aller sautiller sur les airs des violons de louise attaque. faire tous les stands, manger avec les yeux. passer des heures au coin relaxation, les meches de cheveux qui se soulèvent devant les ventilateurs, le corps sur les poufs géans, gonglés à l'air frais. se faire masser. redécouvrir les joies du camping : se coucher tard se levert tôt, sortir nos têtes ébourifées de la quechua brûlante, marcher 20 minutes pour les toilettes marcher 20 minutes pour la douche, marcher 20 minutes pour de l'eau, pour un peu de café. avoir mal au dos. soigner ses ampoules. avoir très froid, puis très chaud. s'allonger devant la scène, et dormir à l'ombre. derrière, un fond de sunshiners. les têtes posées sur une pile de sacs. se perdre mille fois dans la foule, se chercher. danser danser danser. se faire des tartines de nutella devant les tentes, assises dans l'herbe séchée, tuer les fourmis et parler avec l'accent marseillais. se créper les cheveux. croiser le sosie de kristen dunst. se déchaîner au silent disco sur de vieilles chansons de l'époque de nos parents, let the sunshine in et lets twist again. et aussi parler à tout ces gens, courir d'une scène à l'autre, chanter très fort et entendre nos voisins campeurs reprendre en choeur. manger n'importe quoi, en rire. être hypnotisé par anis, se balancer avec le swing de maceo parker. vibrer tous ensemble, assis par terre, ultras serrés devant l'écran géant. et pour finir bénabar, magistral. son petit costume noir court d'un bout à l'autre de la scène, saute, fait la comédie, et ses mots nous emportent. les trompettes, les choeurs, avoir des frissons. l'aimer, les aimer avec dis lui oui, le sac à main, midinette, le diner, la berceuse.. et démonter les tentes dans le noir, recompter 10 fois les sardines, dénombrer les étoiles. et rentrer, en voiture, la tête posée sur la vitre, les regarder dormir et penser repenser à béna, à ces 60 minutes de concert qui passent comme 60 secondes. et les 3 jours de festival sont un concentré de vie idéale.
ps: j'ai eu mes résultats des épreuves anticipées :)
Français écrit : 18 // Français oral : 13
Maths info : 17 // Sciences : 14 // TPE : 17 Bilan : surprise et heureuse :)